Il y a bientôt 2 semaines, j’intervenais sur la scène de Vivatech lors de la “CMO Track” sur les nouveaux modes d’organisation marketing.
À l’issue de mon talk, plus d’une dizaine de personnes m’ont contacté afin d’obtenir mes slides. Il était question d’une tendance grandissante : le “Marketing as a Service” (ou MaaS).
Aujourd’hui je vous propose donc un résumé de mon talk.
Bonne lecture 👊
— Jordan
Co-founder @ Bulldozer
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En moyenne, un salarié reçoit 144 emails par semaine, près de 200 pour les managers et jusqu'à plus de 400 pour les dirigeants d'entreprise.
Personnaliser sa signature email est donc une opportunité simple de diffuser des messages à ses prospects ou comptes clés (#ABM !).
Avec Signitic, vous pouvez centraliser la gestion des signatures de tous les collaborateurs. Ça permet d’homogénéiser le format, de diffuser des campagnes et de générer de l’engagement simplement (il est même possible d’A/B tester les messages).
L’outil s’intègre à Canva, Salesforce, Pipedrive… et les signatures se déploient en 1 clic grâce aux intégrations Google Workspace ou Microsoft 365.
5000+ entreprises utilisent Signitic (dont Bulldozer), pour essayer je vous laisse cliquer sur l’image ci-dessous.
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Contenus de la semaine :
Faire cohabiter business et écologie - Conquête avec Laurent Levrey (Head of Growth @ Greenly)
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Sur les 10 dernières années, le nombre de freelances a explosé dans le monde. Si vous êtes sur LinkedIn, vous les voyez partout, et c’est loin d’être anecdotique.
Rien qu’aux US, plus de 35% de la “workforce” est indépendante et selon les estimations de Statista, cette tendance ne risque pas de diminuer puisque cela représentera 90M de travailleurs en 2028.
Fait intéressant : parmi les “jobs” les plus concernés par cette tendance on retrouve les positions de leadership. En 2023, c’est +90% de freelances “C-level” sur le marché par rapport à 2022.
Vers plus d’équipes flexibles ?
Chez Bulldozer, nous avons une position privilégiée pour répondre à cette question.
600+ entreprises nous ont sollicitées sur les 2,5 dernières années.
Nous travaillons au quotidien avec 100+ équipes marketing.
Nous sommes un “collectif de freelances”.
Et ce que l’on observe est sans appel.
De plus en plus d’entreprises font appel à des “part-time CMO” (même des “licornes” comme Payfit qui ont fait appel à Emmanuelle par exemple) et/ou externalise tout ou partie de leur équipe marketing.
Et j’identifie 3 raisons principales à ce choix :
L’accès à l’expertise - conséquence de l’explosion du nombre de freelances : l’expertise devient de plus en plus simple à trouver chez les indépendants.
Agilité - entreprise qui pivote ? Manque de financement ? Ouverture d’un pays ? Pas de problème ! Le modèle “Marketing as a Service” permet de s’adapter à chaque étape à “flux tendu”.
Innovation - le simple fait d’avoir un regard extérieur sur ce que l’on fait permet d’avoir des idées “fraîches”.
On pourrait également ajouter des avantages en termes de temps de recrutement, des avantages financiers (réduction de coûts, passage d’un coût fixe à un coût variable…) ou encore de scalabilité du modèle par exemple.
Ainsi, depuis 2015, plus de 50% des collaborateurs de Google sont des “contractors” (freelances, agences, etc) afin de pouvoir répondre en continu à ces enjeux.
Comment mettre en place un “MaaS model” chez vous ?
Admettons que vous soyez convaincu par le modèle (vous l’êtes !), comment le mettre en place chez vous ?
Il y a 3 grandes étapes (qui sont celles de tout bon projet qui se respecte) :
Évaluation du besoin - ici vous n’allez pas raisonner en termes de “gens” / “people” mais en termes de “compétences” / “skills” pour vous permettre d’atteindre un objectif précis (X% de croissance, lancement d’un produit…).
Intégration - une fois les compétences identifiées, vous allez devoir les intégrer à votre équipe.
Management - une fois les personnes/compétences intégrées, il vous faudra les bons outils et la bonne méthode de travail pour les rendre le plus efficace possible.
Puis on reprend à l’étape 1 : prise de recul sur l’existant, réévaluation du besoin, etc.
Les gros points d’attention
Attention toutefois, même si ça paraît simple sur le papier, vous allez devoir faire face à de gros challenges. Et je suis bien placé pour en parler.
S’appuyer sur des ressources externes peut devenir un calvaire à manager si vous n’avez pas des fondations solides.
Je parle ici de 5 éléments :
Une vision d’entreprise (claire !) sur laquelle aligner l’équipe.
Un brandbook (positionnement, ton, charte…) formalisé.
Une bonne connaissance (ou au moins de bonnes hypothèses) sur votre marché.
Des objectifs clairs + un moyen simple de mesurer leur atteinte.
Un outil / une méthode de gestion projet unifié.
Chacun de ses points est une possibilité de friction.
Et donc d’aller-retour incessant.
Et donc de conflit. Etc.
Certains managers passent leur temps à faire de la QA du travail des freelances parce que ces fondations ne sont pas formalisées. Un enfer.
À noter : c’est précisément la raison pour laquelle nous passons beaucoup de temps à formaliser et standardiser ces éléments chez Bulldozer.
Ça permet d’aligner nos clients + nos membres sur un langage commun et de gagner en efficacité au quotidien.
Quels bénéfices concrets ?
La grande question : quand on prend tout en compte, est-ce plus rentable que d’avoir une équipe “in-house” / interne ?
Je vais vous partager (sans bullshit) ce qu’on a eu l’occasion d’observer chez nos clients.
Ça tient en un tableau simple :
En bref : sur le court terme, les coûts sont à l’avantage de l’équipe interne. La phase de “construction” nécessite généralement beaucoup de ressources et donc beaucoup de cash.
Mais ces dépenses sont souvent compensées par le fait que l’impact sur le revenu est au bénéfice de l’équipe externe (c’est un jeu de vase communicant).
En revanche sur le long terme, il n’y a pas photo. Le “Marketing as a Service” sort grand gagnant. Aussi bien en termes de coûts que de bénéfices.
L’équipe a trouvé ses marques, les efforts sont mis sur les bons leviers, l’expertise des membres joue son rôle…
NB : je préfère ne pas donner de chiffres car ils sont très différents d’une entreprise ou d’un secteur à un autre.
Un exemple.
Pour finir j’aimerais vous partager l’exemple d’une société qu’on accompagne et dont le CMO a fait le choix d’externaliser 100% de l’équipe marketing.
Il s’agit de ComAve (Commercial Avenue).
ComAve est une société qui appartient au groupe “Financial Studio” et qui va devenir la plus grosse communauté de fan de sport dans le monde (à commencer par les fans de foot) grâce à des expériences “money can’t buy”, des jeux, etc.
Le plan de croissance est extrêmement ambitieux, nécessite des expertises pointues et une agilité à toute épreuve.
Cédric, le CMO, sait qu’internaliser son équipe à ce stade de développement est dangereux. Entre le temps de recruter et onboarder les membres, les erreurs de casting, les pivots potentiels, etc. il sera difficile d’atteindre ses objectifs.
Il a donc fait appel à nous pour qu’on lui crée sa “Dream-Team”.
Ça a pris 1 semaine et les premiers résultats commencent à tomber en 3 semaines à peine.
Magique.
J’espère que ça vous aide.
Let’s grow 👊
— Jordan